Cela faisait des lustres que les morts avaient cessé de hanter les champs de bataille, un calme inhabituel qui troublait profondément Torvald. Le chef de guerre, habitué au fracas des armes et à la danse macabre des squelettes, ne pouvait s'empêcher de ressentir une certaine angoisse face à ce silence. Cette paix inattendue lui semblait trop belle pour être vraie.
Et il avait raison de s'inquiéter. Car un jour, les morts, ceux qui avaient autrefois jonché les plaines de Tylus, se levèrent en une seule et colossale armée. Ils se rassemblèrent, une horde silencieuse et inexorable, leurs yeux vides fixés sur le royaume brisé.
Le royaume de Tylus, déjà meurtri par de multiples guerres, se retrouvait à nouveau menacé. Les murs, autrefois solides, semblaient bien fragiles face à cette marée de morts-vivants. C'est alors que Torvald comprit l'enjeu. Il savait que pour vaincre cette horde, il fallait une arme aussi puissante que l'ennemi lui-même.
Un espoir naquit alors dans son esprit. Il pensa à Vergil, un jeune nécromancien dont les recherches sur les morts suscitaient à la fois fascination et répulsion. Vergil était en train de développer une technique révolutionnaire : la création de fausses communes. En manipulant les énergies nécrotiques, il pouvait attirer et piéger les morts-vivants dans des lieux spécifiques.
Torvald était déchiré. D'un côté, il avait le devoir de défendre son royaume et de protéger son peuple. De l'autre, il était fasciné par les recherches de Vergil et voyait en elles une possibilité de mettre fin à cette guerre interminable.
Le dilemme était cornélien. S'associer avec Vergil signifiait s'allier avec les ténèbres, avec tout ce qu'il avait combattu jusqu'alors. Pourtant, il savait que c'était peut-être la seule chance de sauver Tylus.
Grâce à leur collaboration improbable, Torvald et Vergil avaient sauvé Tylus d'une destruction certaine. La victoire fut célébrée dans tout le royaume, et les deux hommes furent élevés au rang de héros. Cependant, leur passé et leurs compétences divergentes les conduisirent sur des chemins différents.
Torvald, le guerrier pragmatique, fut choisi pour diriger l'Ordre des Chevaliers. Fort de son expérience et de son charisme, il forgea une armée redoutable, prête à défendre le royaume contre toute nouvelle menace. L'Ordre des Chevaliers devint rapidement le symbole de la puissance militaire de Tylus, et Torvald, un véritable emblème de la loyauté et du courage.
Vergil, quant à lui, poursuivit ses recherches sur la nécromancie, mais avec un but bien différent. Conscient des dangers de ses pouvoirs, il chercha à les maîtriser et à les utiliser à des fins bénéfiques. Il se tourna alors vers le Temple, un lieu de culte dédié à la rédemption et à la purification. Les moines du Temple, impressionnés par sa connaissance des forces obscures, l'accueillirent et l'aidèrent à canaliser ses énergies négatives.
Malgré leurs chemins divergents, Torvald et Vergil restèrent liés par un passé commun. Torvald, bien que respectant le travail de Vergil, ne pouvait oublier les horreurs de la nécromancie. Il voyait en Vergil un allié nécessaire, mais aussi une source potentielle de danger. Quant à Vergil, il était tiraillé entre sa soif de connaissance et son désir de rédemption. Il se sentait souvent incompris et rejeté, même au sein du Temple.
Les destins de Torvald et Vergil étaient donc étroitement liés, mais aussi profondément marqués par leurs choix passés. L'un était devenu un héros, l'autre un paria. Leurs histoires continuèrent de se dérouler, chacune à sa manière, laissant une empreinte indélébile sur le royaume de Tylus.
Pour 1 à 4 joueurs
Survivez à la horde
Défendez la capitale au risque de perdre vos villages
Vos villages représenteront la source de recrutements de vos paysans jusqu'à ce que vous trouvez l'archerie et la caserne. Dès lors les villages seront facultatifs car les recrutements se feront au sein de la capitale.
Découvrez la fausse commune (facultatif)
Explorez et récoltez les ressources nécessaires pour bâtir votre fausse commune, bâtiments défensifs nécessaires et recruter vos premières troupes
La capitale doit toujours être défendue par au moins une troupe survivante à la fin du tour.
La capitale du royaume ne dispose ni de l'archerie ni de la caserne au commencement. A vous de les rechercher.
Vous disposez de 20 troupes royalistes à répartir ou pas entre les joueurs.
Vous ne disposez pas dans votre manne de la fausse commune, elle sera à découvrir et à construire pour enrayer le nombre croissant de morts vivants
au tour 10, la horde composée de 20 morts vivants fera son apparition dans une région tirée par le dé 20 faces
La horde détruira systématiquement les villages limitrophes sans défense sur son chemin. Disposez d'armées pour protéger les villages retardera la destination finale de la horde vers votre capitale.
Débloquez Torvald à l'issue victorieuse de ce scénario celui-ci bonifiera les troupes de sa région de +1 sur chacun des dés de combat contre les morts vivants