Chêne Thibault, autrefois célébré pour sa capacité à faire fleurir les terres les plus arides, se retrouva à l'origine d'une horreur indicible. Ses champs, autrefois symboles d'espoir et de renaissance, étaient devenus des nécropoles. La terre, gorgée du sang des innombrables batailles qui s'y déroulaient, avait révélé un pouvoir sinistre et corrompu.

Les cadavres des guerriers, tombés sur cette terre maudite, se redressaient, poussés par une force obscure. Les morts-vivants, animés d'une soif insatiable de chair et de destruction, sortaient des entrailles de la terre pour ravager les campagnes. La science de Thibault, qui avait permis de défier les saisons, s'était retournée contre lui. La fertilité qu'il avait tant recherchée avait donné naissance à une moisson macabre : une armée de morts-vivants, sans fin et sans pitié.

Plus les morts se multipliaient, plus les terres de Thibault devenaient fécondes en horreurs. Chaque nouvelle bataille, chaque nouveau cadavre, alimentait cette spirale infernale. Les récoltes, autrefois symbole de vie, étaient devenues des champs de tombes.

Thibault, rongé par le remords et la culpabilité, tenta désespérément de trouver une solution. Il passa des nuits entières à étudier les anciens grimoires, à chercher un moyen d'inverser la malédiction qu'il avait créée. Mais tous ses efforts furent vains. La terre, corrompue par le sang et la mort, avait acquis une autonomie maléfique.

C'est alors qu'apparurent trois figures légendaires : Vergil le Fossoyeur, un nécromancien mystérieux capable de manipuler les forces de la mort ; Torvald le Guerrier, défenseur du royaume d'Aldonia et bras droit du roi Tylus, un souverain sage et juste.

Vergil, grâce à ses connaissances occultes, comprit la nature de la malédiction qui pesait sur les terres de Thibault. Torvald, de son côté, se lança dans une guerre sans merci contre les morts-vivants, tandis que le roi Tylus mobilisa son royaume pour soutenir les deux héros.