Icare est né dans un monde en ruines, un monde où la beauté des cités d'antan avait été remplacée par des décombres fumants. Les guerres, les cataclysmes, les épidémies, tout avait contribué à effacer les traces du passé. Pourtant, au cœur de ce désespoir, Icare avait un rêve : reconstruire.
Enfant, il passait des heures à explorer les vestiges des anciennes villes. Il rêvait de redonner vie à ces lieux, de voir à nouveau des sourires sur les visages des hommes, de sentir l'effervescence d'une civilisation renaissante. Armé d'une curiosité insatiable et d'une détermination sans faille, il commença à étudier les ruines en solitaire, à déchiffrer les plans oubliés et à comprendre les techniques de construction de ses ancêtres.
Les livres étaient rares, les maîtres encore plus. Icare apprit seul, en tâtonnant, en faisant des erreurs et en apprenant de ses échecs. Il passa des nuits entières à étudier les étoiles, à observer les mouvements de la nature, cherchant à comprendre les lois qui régissaient le monde. Il s'inspira des oiseaux pour concevoir des structures légères et résistantes, des arbres pour construire des maisons solides et durables et de la pierre pour l'art.
Ses premières créations furent modestes : un abri pour se protéger des intempéries, un pont pour franchir un ravin. Mais à chaque nouvelle construction, Icare gagnait en confiance et en expertise. Il commença à attirer d'autres survivants, attirés par son savoir-faire et son optimisme. Ensemble, ils formèrent une communauté, une petite oasis de paix au milieu d'un monde en ruines.
Le rêve d'Icare dépassait largement les limites de sa petite communauté. Il voulait reconstruire des villes entières, des routes, des ponts, des aqueducs. Il voulait redonner à l'humanité les outils pour prospérer et s'épanouir. Mais pour cela, il avait besoin de plus que de simples outils et de matériaux. Il avait besoin de l'espoir.
Icare devint bien plus qu'un simple bâtisseur. Il devint un symbole d'espoir, un phare dans la nuit pour tous ceux qui avaient perdu foi en l'avenir. Son histoire se répandit au-delà de sa communauté, inspirant d'autres à se lever et à reconstruire.
Le chemin d'Icare ne fut pas sans embûches. Il dut faire face à la méfiance, à la jalousie, aux attaques de pillards. Mais à chaque épreuve, il sortait grandi, plus déterminé que jamais. Car Icare savait que la reconstruction d'un monde ne se faisait pas en un jour. C'était une œuvre de longue haleine, qui exigeait patience, persévérance et courage.
Très vite il attira les faveurs du roi et de la reine qui en firent leur architecte principal pour lutter contre les fléaux apocalyptiques. les matériaux de construction étaient rares et précieux durant la seconde ère apocalyptique. Icare et sa communauté ont dû trouver des solutions ingénieuses pour recycler les matériaux existants et en trouver de nouveaux. Mais une rencontre inévitable devait se produire entre Icare et Corvus.
Icare, le bâtisseur, avait besoin de matériaux rares et précieux pour mener à bien ses projets de reconstruction. Parmi ces matériaux, souvent détenus par des individus peu scrupuleux. Corvus, le contrebandier, était l'un d'eux. Célèbre pour son réseau étendu et sa connaissance des lieux les plus reculés, il était la seule personne susceptible de fournir à Icare les ressources dont il avait besoin.
Corvus était un personnage énigmatique, à la fois fascinant et repoussant. Il était un maître du marchandage, un homme rusé et impitoyable. Mais derrière son masque de dur à cuire, se cachait peut-être un homme rongé par le regret, un homme qui, comme Icare, cherchait un sens à sa vie.
La négociation entre Icare et Corvus s'annonçait délicate. Les enjeux étaient élevés pour les deux parties. Pour Icare, Il s'agissait d'obtenir les matériaux nécessaires pour poursuivre ses projets de reconstruction, mais aussi de gagner la confiance de Corvus, un homme qui pouvait s'avérer être un allié précieux.
Pour Corvus C'était l'occasion de donner un sens à ses activités en soutenant une cause noble. Mais il fallait aussi qu'il en tire un profit personnel, car l'argent était sa seule motivation.
Les tempêtes, les tremblements de terre et les inondations menaçaient constamment les constructions. Icare a dû développer des techniques de construction résistantes aux éléments. Cependant les attaques des pillards ne cessaient de croître dans ce monde en proie au chaos, les groupes de pillards étaient nombreux. Ils menaçaient les communautés naissantes et détruisaient les avancées réalisées. Entre méfiance et désespoir il n'avait que le soutien des armées du roi pour défendre ses oeuvres. Il s'érigeait tel un phare dans la tempête en surmontant et faisant face à tous les cataclysmes....
La défense des villages contre les raids