Après la chute cataclysmique d'Aldonia, Dante, l'assassin, se retrouva seul, déraciné et hanté par les fantômes de son passé. Il avait servi le royaume avec loyauté, mais la guerre avait laissé des cicatrices profondes sur son âme. Désespéré de trouver un sens à son existence, il devint une proie facile pour les manipulateurs.
Dans les coulisses de ce chaos, les oligarques, ces puissants politiciens, tissaient leurs intrigues. Voyant en Dante un outil parfait, ils le contactèrent. Ils lui proposèrent un marché qui semblait trop beau pour être vrai : ils lui révéleraient l'origine des démons qui avaient ravagé Aldonia, à condition qu'il élimine Tylus, le roi d'Aldonia
Les oligarques, ces puissants individus qui avaient tiré les ficelles dans l'ombre, sentirent en Dante une arme qu'ils pouvaient utiliser à leur avantage. Ils lui présentèrent une théorie machiavélique : Tylus serait le gardien d'un secret terrible, le sceau qui renfermait la source des démons.
Les oligarques promirent à Dante de l'aider à trouver cette source et à l'éliminer définitivement si seulement il acceptait d'assassiner Tylus. Pour Dante, assoiffé de vengeance et désireux de mettre fin à la souffrance du monde, cette proposition semblait être une lueur d'espoir au milieu des ténèbres. Il accepta le pacte, ignorant les doutes qui le rongeaient.
L'assassinat de Tylus fut un succès. Mais au lieu de la révélation promise, Dante ne trouva que le vide. Les oligarques, ayant obtenu ce qu'ils voulaient, se débarrassèrent de lui sans scrupule. Il comprit alors qu'il avait été manipulé, utilisé comme un pion dans leur jeu pervers.
La trahison fut un coup dur pour Dante. Il avait perdu tout ce qu'il avait : son honneur, sa loyauté, et maintenant, sa liberté. Il erra pendant des mois, rongé par la culpabilité et la colère.
Le nouveau régent, Baltrek, ayant appris la vérité sur l'assassinat de Tylus, déclara les assassins comme scélérats. Dante, en tant qu'ancien membre de cette guilde, était désormais un paria. Il fut banni des royaumes, condamné à errer sans but dans les terres désolées.